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LES ROSEAUX DE LA FLUTE

Celle du cygne blanc figure un cygne noir ;
La fêlure qui raie un cristal de miroir
Est ride à qui s’y voit et plaie à qui s’y penche ;
Mais de la nuit d’airain surgit l’aurore blanche.
Espère ! Le Bonheur feint de n’être pas lui,
Hier qui pleurait encor va sourire aujourd’hui,
Et sur le piédestal du tombeau taciturne
Une rose renaît à la fente de l’urne.