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LES JEUX RUSTIQUES ET DIVINS

Toujours belle, et toujours sourit aux mêmes choses,
Et l’Amour vient cueillir ses ronces et ses roses,
Sans savoir que la fleur dont s’embaume sa main
Et que l’épine qui blesse son pas divin,
Toutes deux, tour à tour, teintes d’un double sang,
Sont la chair du Passé et la griffe du Temps !