Page:Rémusat - Le Livre des récompenses et des peines.djvu/43

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« Le célèbre astronome Chi-chi dit : la première étoile s’appelle droite ; elle préside à la vertu masculine, et à la figure de l’empereur. La seconde, Fa sing, ou étoile de la règle, préside au féminin, aux supplices, et à la dignité d’impératrice. La 3e., Kin sing, l’étoile d’or, préside à l’infortune et à la prospérité. La 4e., Fa sing, étoile du combat, préside à la raison céleste. La 5e., Cha sing, étoile du meurtre, préside au milieu et à la peine capitale. La 6e., Weï sing, l’étoile des périls, régit les greniers impériaux, et les cinq sortes de grains. La 7e. enfin, Pou sing, étoile des cours souveraines, ou Ing sing, étoile correspondante, préside aux troupes. »

« On dit aussi que la première des sept étoiles préside au ciel ; la seconde, au globe terrestre ; la 3e., au feu ; la 4e., à l’eau ; la 5e., à la terre élémentaire ; la 6e., au bois, et la 7e. au métal. D’autres appliquent leurs influences à sept principales dynasties, qui se partageaient l’empire sous la fin des Tcheou, dans l’ordre suivant : 1, Thsin ; 2, Thsou ; 3, Liang ; 4, ’Ou ; 5, Tchao ; 6, Yan ; 7, Tsi[1]. »

Suivant le commentaire déjà cité, le Boisseau du nord est le conseiller suprême du pôle du nord, Tseu ki tou tsao. Il préside à la vie et à la mort de l’homme ; à la longueur et à la brièveté

  1. Livre cité p. 17 et suivantes. Les pronostics tirés des différens aspects de ces sept étoiles sont trop puérils et trop éloignés de notre sujet pour que je m’arrête à les énumérer.