colinette. Pourquoi es-tu aux écoutes ?
colas. Pourquoi, ingrate ? Oh ! tu croyais d’m’attraper, mais je m’doutions ben de c’qu’est arrivé.
colinette. Et moi, je me doutais bien aussi que ta jalousie te ferait prendre la chose de travers, et c’est pourquoi je voulais t’envoyer.
colas. Pour me tromper plus à ton aise. Qui t’aurait cru capable de cette trahison !
colinette. Mais, Colas, tu m’offenses ! ne vois-tu pas que c’est un jeu ?
colas.
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colinette.
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Non, c’en est trop, cruelle, |
Tu te fâches ! pourquoi ? |
colinette. Eh bien ! veux-tu m’écouter ?
colas. Non, je n’veux rien entendre, je n’en ons que trop entendu ; partez, mariez-vous aveuc lui, pisque ça vous fait plaisir, j’en crèverai d’chagrin, c’est vous qu’en , serez la cause, mais ça m’est égal.
colinette, (avec feu). Eh ! non, tu te trompes, te dis-je, c’est autre chose que je veux te conter… mais j’aperçois