Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/334

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était-ce assez pour me rendre à la sensibilité ?

» Chaque jour, à l’issue des travaux, je me rendais chez Smith en profitant du voile de la nuit. Quel fut mon étonnement en entrant dans la cour, le quatrième jour, d’entrevoir une ombre semblable au Baron ! Je crus m’abuser, je me glissai derrière les chariots et prêtai l’oreille avec attention. Le Baron errait dans la cour ; bientôt Smith vint à lui et poussa un cri d’effroi, en reconnaissant alors la personne qui l’avait demandé. « Du silence, par pitié ! » lui dit le Baron d’une voix altérée, laisse-moi voir ma fille un seul instant par cette fenêtre… » et il s’avançait en disant ces mots, vers un chassis, par lequel on appercevait la lumière dans la chambre où reposait Julie. « Arrêtez, lui dit avec force