Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/370

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rieure. Le Ciel m’inspira tout-à-coup ; je fis un cri d’énergie et de douleur qui ébranla les voûtes et les cœurs endurcis. « Qu’on éloigne le Peintre m’écriai-je ! ils auront effrayé mon fils ; je connais son amour, ce motif seul peut l’avoir retenu. »

On souscrit à ma demande ; on fait sortir Paolo Guardia. Le Peintre lance un regard terrible et menaçant à Edvinski : l’enfant l’observait du coin de l’œil, marchant au milieu des Sbires. A peine Paolo a-t-il passé le seuil qu’il s’élance dans mes bras en s’écriant ! « O ma mère ! il m’avait menacé de t’assassiner, si je parlais ! qu’on le garde bien ! » et soudain il détaille toutes les précautions dont on avait enveloppé sa mystérieuse solitude et son enlèvement. Semblable à l’enfant divin au milieu des docteurs, cet être intéressant expose naï-