que cet homme s’approchait de moi.
Dans ses élans d’enthousiasme, en
contemplant ses tableaux, il me saisissait,
me posait avec violence, puis
me jettait de côté et souvent à me
briser la tête. Il reprenait ensuite ses
crayons et revenait à moi avec un
sourire caressant et des manières
affables. Je ne concevais rien à ces
traitemens si opposés. Je remarquai
seulement un jour, qu’un des Pages
du Cardinal-Legat apporta un billet
à Paolo, et que par suite on redoubla
de soins, et qu’on accéléra le
régime. Le Peintre était dans son
délire, il serra le billet dans son
sein, comme il faisait avec soin de
tous les autres ; mais dans son désordre,
en arrachant sa cravatte dans
un accès de génie il fit tomber le
billet qui glissa derrière le chevalet.
J’eus soin de le ramasser… Voyez
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