Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/404

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» lieu dans ta chambre qui est la plus retirée. Lève-toi sur-le-champ. » Il se fit un silence, pendant lequel, sans doute, il ouvrit les rideaux de sa sœur : il poussa alors un cri d’étonnement en ne voyant personne ; cri qui fit accourir Taillandino. Zéphirina ne se réveillait point. Paolo tempêtait avec des imprécations effrayantes. Je démêlai que Taillandino cherchait à le calmer, avec son sang-froid ordinaire et en l’enveloppant de ses grands bras. Il parla de mon dépérissement, de la beauté et de l’éloquence des yeux de Zéphirina, puis il s’écria : « où est l’enfant, il fanciullo ? » Paolo lui indiqua la sous-pente, séparée par la toile peinte en Ciel. Taillandino s’écria alors en riant et tâtant le plafond avec sa canne : c’est aujourd’hui l’Assomption, mon ami ; la Vierge