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n’avait que changé de sol. Je me promis fermement de punir cette légèreté. Je rentrai à Ust profondément affligée, et me retirai en défendant ma porte à qui que ce fut.

Le lendemain, de fort bonne heure, j’eus une visite de M. d’Olnitz. Je lus dans ses traits un air observateur, toujours mêmes attentions, même prévenance et fausseté ; mais j’étais loin de m’en défier assez. M. d’Olnitz s’offrit pour gérer lui-même mes affaires. Il fut d’avis d’abord de faire deux placemens pour plus de sûreté. Je laissai donc cinq mille ducats chez mon premier Banquier et mis les autres chez un M. Armand, qu’il connaissait, disait-il, parfaitement. Je le remerciai de ses soins en les acceptant ; mais je lui témoignai d’ailleurs que je comptais prendre une maison. Ce projet le troubla visiblement. — « Vous