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DE PHYSIQUE.

eux[1] ; d’où il suit que si on les prolonge en dessous de l’arc bnm, ce seront leurs prolongemens qui se couperont, en formant une nouvelle caustique aux endroits p, z, etc. D’une autre part, les angles d’incidence des rayons suivans rk, rx, etc., ayant lieu sur des arcs qui se relèvent rapidement, les rayons réfléchis correspondans se rejetteront les uns vers les autres, et s’entrecouperont de manière à former la caustique μωφ plus ou moins éloignée de celle qui lui correspond de l’autre côté de l’axe, au lieu que les caustiques produites en dessous de l’arc bnm auront en p un point d’intersection.

799. La caustique μωφ descendra vers l’arc bnm, à mesure que le point r se rapprochera lui-même de cet arc ; car alors les angles d’incidence des rayons rk, rx, etc., devenant toujours plus petits, les rayons réfléchis , , feront eux-mêmes avec l’arc km des angles qui iront toujours en diminuant, et par conséquent ils s’inclineront de plus en plus vers le bas, et leurs intersections se feront plus près de l’arc bnm. Ce que nous disons ici de cet arc peut également s’appliquer à tout autre qui feroit partie de la surface concave du miroir. Voici maintenant les conséquences qui résultent de toutes ces différentes propositions, relativement à la vision qui se fait à l’aide des miroirs concaves.

800. Supposons d’abord que l’objet soit le point radieux R (fig. 122), situé au-dessus du centre Dans toutes les positions où l’œil pourra voir l’image, il la

  1. Les rayons incidens sont à peu près dans le même cas, par rapport à l’arc ni, que s’ils tomboient sur un miroir plan.