Page:Rabelais marty-laveaux 03.djvu/117

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Comment Panurge interroguant vn frère Fredon Tieujl refponfe de luy, qu’en monofillahes.

Chapitre XXVII.

ANVRGE depuis noftre entrée n’auok autre chofe que profon- dement contemplé les minois de ces royaux fredons : adonc tira par la manche vn d’iceux, mai- gre comme vn diable foret, & luy demanda, Frater fredon, fredon, fredondille, où eft la garfe ?

Le Fredon luy relpondit. Bas.

Pan. En auez vous beaucoup céans ? Fr. peu.

Pan. Combien au vray font-elles r* Fr. vingt.

Pan. Combien en voudriez vous ? Fr. cent.

Pan. Où les tenez vous cachées ? Fr. là.

Pan. le fuppofe qu’elles ne font toutes d’vn aage, mais quel corfage ont-elles ? Fr. droit.

Pan. Le taint quel ? Fr. lys.

Pan. Les cheueux ? Fr. blonds.

Pan. Les yeux quels ? Fr. noirs.

Pan. Les tetins ? Fr. ronds.

Pan. Le minois ? Fr. coinft.

Pan. Les fourcils ? Fr. mois.