Page:Rabelais marty-laveaux 03.djvu/390

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A MONSIEVR LE DOCTEVR RABELAIS.

Venife, le 23 iuillet ij-to-

i" ne vous efcripuis point derniè- rement tant pour la preffe que i’auois que aujji pour ce que ne ^ auois receu aucune lettre de vous • Cw ^É ^^ Saurais argument méritant vous (^^ tj 15^^5^ faire entendre. Ce neammoins, pour

^^^ ’•^*^^"l m’entretenir touiours que puif-

fions auoir nouuelles l’vn de l’autre, ri ay point vouleu difcontinuer de vous efcrire, & pour n’auoir a prefant meilleure matière vous ay bien vouleu aduertir de ce que nous auons icy touchant certaine confultation qui me femble appartenir pour vojlre profejfion & fuf- fyence a vous. C’efi que monf. Philippus Saccus prefi- dant de AI il an a mandé icy & a Boulogne a confulter aux collèges des dodeurs fi vne fille que luy efi née ejl fienne, & eft pour vuiure (r fi doibt efire tenue pour légitime : & ce d’autant que du i^29 ^^ ^^^ d’oc- tobre a quatre heures de nuit auant la pleine lune Je ajfembla la première fois auecque elle : or du z^-fo le XIII d’auril fa di de femme luy a faid vna pida piche. Se difputa fi cefi enfantement eji de fept mois & s’il ej} pour vuiure & efi légitime. Tous les dodeurs