(^UART LIVRE, T. II, P. 469-471. 301
A la voir d’un certain coflé,
MelTer Gafter en eft l’image.
S’il a quelque befoin, tout le corps s’en reffent.
[Les Membres & l’EJÏomach)
Dans l’édition originale de ses fables La Fontaine a pris soin d’expliquer lui-même en note meffer Gafter par : Veftomach.
Page 470, 1. 3 : Par Hefiode defcript. Voyez Tra- vaux et jours ^ V. 291.
L. 8 : Ciceron ne h creut oncques. En effet, dans son livre De la nature des Dieux, après avoir longuement discuté l’opinion de ceux qui, à l’exemple d’Heraclite, regardent le feu comme le principe de toutes choses, il termine en disant : « nunc autem concludatur illud, quod interire possit, idjeternum non esse natura : ignem autem interiturum esse, nisi alatur ; non esse igitur natura ignem sempiternum. »
L. 12 : La fentence du Satyricque.
Magister artis ingenîque largitor, Venter.
(Perse, Prologue, v. lo)
L. 19 : Platon in Sympofw. — Le Banquet^ xxill.
L. 26 : Gafter fans oreilles feut créé. Selon Plutarque {De Van de conferuer fa fanté) Caton a dit, probablement le premier, que le ventre n’a pas d’oreilles. Ce pro- verbe est devenu populaire dans notre langue. Rabelais qui l’emploie un peu plus loin, p. 494 : « l’eftomach affamé n’a poinft d’aureilles, il n’oyt guoutte, » l’avait déjà placé dans le discours latin de Panurge, où il le qualifie de vieil adage, (t. i, p. 263)
L. 27 : Le fimulachre de luppiter eftoit fans aureilles. Voyez Plutarque, De Ifis &’ d’Ofiris, 78.
Page 471, 1. 26 : Il faicl poétrides.
Quod si dolosi spes refulserit nummi, Cervos poetas et poetrias picas Cantare credas pegaseium nielos.
(Perse, Prologue^ v. 12)