Page:Racine - Œuvres, Didot, 1854.djvu/163

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N’osent lever au ciel leurs regards égarés ;
Et l’on craint, si la nuit jointe à la solitude
Vient de son désespoir aigrir l’inquiétude,
Si vous l’abandonnez plus longtemps sans secours,
Que sa douleur bientôt n’attente sur ses jours.
Le temps presse : courez. Il ne faut qu’un caprice ;
Il se perdrait, madame.

AGRIPPINE.

Il se perdrait, madame. Il se ferait justice.
Mais, Burrhus, allons voir jusqu’où vont ses transports :
Voyons quel changement produiront ses remords ;
S’il voudra désormais suivre d’autres maximes.

BURRHUS.

Plût aux dieux que ce fût le dernier de ses crimes !

FIN DE BRITANNICUS.