Page:Racine - Œuvres, tome 1, 1679.djvu/357

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Je Crois bien fafèhé que ce fuft à refaire J
Ny qu’elle m’envoyaft aflîgner la premiere.
Mais un homme ky parle à ma Fille. Comment ?
Elle lit un Billet ; Ah, c’eft de quelque Amant.
Approchons.

ISABELLE.
Tout de bon, ton Maiftre eft-il fincere ?
Le croiray.je ?

L’INTIME’. Il ne dort non plus que voftre Pere Il fè tourmente. Il vous….* lèra voir aujourd huy Que l’on ne gaigne guere à plaider contre luy.

  • apercevant Chicaneau, ISABELLE. C’eft mon Pere. Vrayment, vous leur pouvez apprendre,


Que fi l’on nous pourfuit, nons fçaurons nous délèndre.

Tenez, voilà le cas qu’on fait de voftre Exploit.

C HIC ANN EAU. Comment ? C’eft un Exploit que ma Fille litoit ? Ah, tu lèras un jour l’honneur de ta famille. Tu délèndras ton bien.Vien mon fang, vien ma Fille,’Va je t’acheteray le Praticien François. Mais diantre, il ne faut pas déchirer les Exploits,

ISABELLE. Au moins dites leur bien que je ne les crains guere 1 Ils me lèront plaifir, je les mets à pis faire, ;  ;

CH ICANN EAU. Hé ne te falèhe point.

ISABELLE.

Adieu, Monfieur^