Page:Racine - Œuvres, tome 1, 1679.djvu/380

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DANDIN.
Vous ?

LE SOUFFLEUR ;
Je viens fecourir leur memoire troublée,

DANDIN.
Je vous enrens. Et vous ?

LEANDRE.

Moy ? Je fuis l*affemblce,’
DANDIN.
Commencez donc.

LE SOUFFLEUR.
Meffieurs…

PETIT JEAN.

Ho, prenez le plus bas ; Si vous fourriez fi haut, Ton ne m’entendra pas. Meflieurs….

DANDIN.
Couvrez-vous.

PETIT JEAN.
Oh ! Mef….
DANDIN.

Couvrez-vous, vous dis-je,
TETIT J EAN.
Oh Monfieur, ie fçay bien à quoy l’honneur m’oblige,

DANDIN. Ne te couvre donc pas.

PETIT, JEAN, / ? ctuvrAnt.

Meffieurs…. Vous doucement ; Ce que je fçay le mieux, c’<eft mon commencement. Meffieurs, quand je regarde avec exactitude, L’inconftance du monde, & là viciflîtude ; Lors que je voy parmy tant d’hommes differens, Pas-une Eftoile fixe, & tant d’Aftres errans ; Quand je voy les Celàrs, quand je voy leur fortune Quand je voy le Soleil, & quand je voy la Lune —,