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ACTE III.
Scène PREMIERE.
NERON, BURRHUS.
BURRHUS.
Allas obeïra, Seigneur.
NERON.
Et de quel œilMa Mere a-t-elle veu confondre ſon orgueil ?
BURRHUS.
Ne doutez point, Seigneur, que ce coup ne la frappe,Qu’en reproches bien toſt ſa douleur ne s’échappe.
Ses tranſports dés long-temps commẽcent d’éclater.
A d’inutiles cris puiſſent-ils s’arreſter.
NERON.
Quoy ? De quelque deſſein la croyez-vous capable ?BURRHUS.
Agrippine, Seigneur, eſt toûjours redoutable.Rome, & tous vos Soldats honorent ſes Ayeux,
Germanicus ſon Pere eſt preſent à leurs yeux.