Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/249

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

COMÉDIE. 10^

SCENE VIL

LACOXITESSE, CHICANEAU.

Chicaneav.

iVl ADAME, on n'entre plus.

laComtessi.

Hé bien, l'aî-je pas âiti Sans mentir , mes valets me font perdre rcfprit. Pour les faire lever j c'eft en vain que je gronde ; Il fout que , tous les jours , j'éveille tout mon monde.

C H I C A N E A U.

D faut abfolument qu'il fe faiFe celer. LA Comtesse. Pour moi, depuis deux jours, je ne lui puis parler.

Chicaneau. Ma Partie eft puilTante , &: j'ai lieu de tout craindre.

LA Comtesse. Apres ce qu'on m'a fait , il ne faut plus Ce plaindre.

Chicaneau. Si pourtant , j'ai bon droit.

LA Comtesse.

Ah! Monfieur, quel ArrctJ Chicaneau. Je m'en rapporte à vous. Ecoutez s'il vous plaît.

LA Comtesse. Il faut que vous fâchiez, Monfieur , la perfidie....

Chicaneau. Ce n'eft rien dans le fond.

LA Comtesse.

Monfieur , que je vous dic« «■ Chicaneau. Voici le fait. Depuis quinze ou vingt ans en çà , Au travers d'un mien pré, certain Anon paffa.

�� �