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COMÉDIE. 117

ACTE IL

SCENE PREMIERE.

LEANDRE,L' INTIMÉ.

L'I N T I M É.

IVl oNSiEUR. , encore un coup , je ne puis pas tout faire, Puilque je fais rHuiflîer , faites le Commillàiie. En robe , fur mes pas il ne faut que venir , Vous aurez tout moyen de vous entretenir. Changez en cheveux noirs votre perruque blonde. Ces Plaideurs fongcnt-ils que vous foyez au monde î Hé! lorfqu'à votre père ils vont faire leur cour, A peine feulement favcz-vous s'il ell jour. Mais n'admirez-vous pas cette bonne Comtcflè, Qu'avec tant de bonheur la fortune m'adreilè î Qui, dès qu'elle me voit, donnant dans le paneau. Me charge d'un exploit pour Moniîcur Chicaneau î Et le fait afligner pour certaine parole , Difant qu'il la voudroit faire palfer pour folle. Je dis folle à lier , &: pour d'autres excès. Et blafphêmcs , toujours l'ornement des procès* Mais vous ne dites rien de tout mon équipage! Ai-jc bien d'un Sergent le port & Icvifagci^

Le ANDRE.

Ah, fort bien I

l'I n t I m é. Je a: fais, mais je me fcns enfin L*ajne &: le dos lîx fois plus durs que ce matin. ^uoi qu'il en foit , voici l'exploit & votre Icctrc; ïûbcllc l'aura , j'ofc vous le promettre. ^iis pour taire figuer le contrat que voici , U faut que fur mes pas vous vous rendiez ici. Tome I. K

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