Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/263

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COMÉDIE, zi}

UonCieuT,

Chicaneau.

Oui , vous pouvez l'aflurer qu'un Sergent . Lui doit porter pour moi tout ce qu'elle demande. Hé quoi donc ? les battus , ma foi , payeront l'amende. Voyons ce qu'elle chante. Hon . . . Sixième Janvier f Pour avoir faujlfe ment dit qu'il falloit lier y Etant â ce porté par efprit de chicane , Haute ^ puiffante Dame Yolande Cuda/ne , Comtejfe de Pînbefcbe , Orheche , & cirera, I//oif dit que fur l'heure il fe tranfportera Au logis de la Dame, &" là , d'une voix claire. Devant quatre témoins , ajjijié d'un Notaire , Zefte , hiit Hiérome avouera hautement , Quil la tient pour fenfée b" de bon jugement. Le Bon. C'cfl donc le nom de votre Seigneurie?

L' I N T I tl t.

( d part. ) Pour vous fcrvir. Il faut payer d'effronterie.

Chicaneau. Le Bon î Jamais exploit ne fut figné le Bon. Moniteur le Bon.

l' I N T I M É.

Monfieur. Chicanïau.

Vous êtes un fripon,

1' î K T I M É.

Monfîetir, pardonner-moi, je fuis fort honnête homme,

ChicanEau. Mais fiippon le plm franc qui foit 4e Caè'n à Rome,

l' I N T I M É.

Monfîeut , je ne fuis pas pour vous dcfavoncr. VûDs aurez la bonté Je me le bien payer.

ChicanEau. Moi payer î En Fouffiets.

X.' I N T I M F..

Vous êtes trop honnôte. K iv

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