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TRAGÉDIE. 185

��S C E NE I L

IITHRIDATE, PHARNACE, XIPHARÉS.

Garies,

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��_ u'oN le faififle. )uî , luî-même , Pharnace. Allez , & , de ce pas , Qu'enfermé dans la tout on ne le quicce pas.

Phaknace. iécbien, fans me parer d'une innocence vaine, il cft vrai , mon amour mérite votre haine, f'aime. L'on vous a fait un fidèle récit. ^lais , Xipharès , Seigneur , ne vous a pas tout dît. C*cft le moindre fecrct qu'il pouvoir vous apprendre. Et ce fils fi fidèle a dû vous faire entendre , ^uc , des mêmes ardeurs dès long-temps enflammé , Il aime auflî la reine , àc même en eft aimé.

��SCENE I 1 L

MITHRIDATE, XI PHARE S.

XlïHAILÉS.

U E:GNEua.,Ie croirez-vous qu'un defTeîn ix coupable.

MlTHRIDATE.

Mon fils , je fais de quoi votre frère eft capable.

Me préferve le Ciel de foupçonner jamais.

Que d'un prix.n cruel v».us payez mes bienfaits ;

Qu'un fils , qui fut toujours le bonheur de ma vie ,

Ait pu percer ce cœur qu'un père lui confie.

Je ne le croirai point. Allez , loin à'y fonger.

Je ne yai« déformais penfer qu'à nous venger.

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