Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome2.djvu/328

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jxo PHEDRE,

HiPPOLYTE.

Cependant vous forcez. Et je pars. Et j*ignore Si je n'offenfe point les charmes que j'adore. J'ignore fi ce cœur que je lajllc en vos mains . . .

A R I C I E.

Partez , prince , & fuivez vos généreux deffèins. Rendez de mon pouvoir Athènes tributaire. J'accepte tous les dons que vous me voulez faire. Mais cet empire enfin , il grand , fi glorieux , N'eft pas de vos préfens le plus cher à mes yeux.

��SCENE IV.

HIPPOLYTE, THÉRAMENE.

HiPPOLYTE.

■/iMi, tout eft-il prêt ? Mais la reine s'avance. Va , que pour le départ tout s'arme en diligence. Fais donner le fignal , cours, ordonne, & revien Me délivrer bien-tot d'un fâcheux entretien.

��SCENE V.

PHEDRE, HIPPOLYTE, (EN ONE.

Phèdre à (Znone j dans le fond du Théâtre^

Xj e voici. Vers mon coeur tout mon fang fe retire. J'oublie , en le voyant, ce quç je viens lui dire.

(S N O N E.

Souvenez-YOUS d'un fils qui n'efpère qu'en vous.

Phèdre. On dit qu'un prompt; départ vous éloigne de nous ,

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