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T R A G éD I E. iii

Abiron , & Dathan , Uoeg , Achitophel. Les chiens , à qui fon bras a livré Jézabel , Attendant que fur toi fa fureur fe déploie , Déjà font à ta porte , & demandent leur proie.

Ma t h a n ti'ouhlé. Avant la fin du jour ... on verra qui de nous. , . Doit. . . Mais fortons, Nabal.

N A B A L.

Où vous égarez-vous î De vos fens étonnés quel dcfordre s'empare î Voilà votre chemin.

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��SCENE V L

JOAD, JOSABET.

J s A B E T»

��-L; 'orage fe déclarct Athalie en fureur demande Eliacin. Déjà de fa nailFance & de votre dellein On commence , Seigneur , à percer le myftère. Peu s'en faut que Mathan ne m'ait nommé fon père.

J O A D.

Au perfide Mathan qui l'auroit révélé î

Votre trouble à Mathan n'a-t-il point trop parlé ?

J o s A B E T.

J'ai fait ce que j'ai pu , pour m'en rendre maûrefTe.

Cependant croyez-moi, Stigncur, le péril prefle.

Réfervons cet enfant pour un temps plus heureux.

Tandis que l^s méchans délibèrent entr'eux.

Avant qu'on l'environne, avant qu'on nous Tarrache,

Une féconde fois fouffrcz que je le cache.

Les portes , \q$ chemins lui font encore ouverts.

Fauc-il le tranfporter aux plus aflTreux déferts î

Je fuis prête. Je fais une fecrettc ilTue ;

Par où , fans qu'on le voie , 6c fans être apperçue ,

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