Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/125

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TRAGÉDIE. iij

rioure , Jéiufalcm , pleure cité perfide , r>cs prophèces divins malheureufe homicide, l'c Ton amour pour toi ton Dieu s'eft dépouillé. Ton encens à Ces yeux ell un encens fouillé.

( a ) Où meuez-vous ces enfans & ces femmes î Le Seigneur a décruit la reine des cités. Ses prêtres font captifs , fcs rois font rejettes. Dieu ne veut plus qu'on vienne à Ces folemnités. Temple , renverfe toi. Cèdres , jettez des flammes.

Jérufalem , objet de ma douleur , Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux fources de larmes , Pour pleurer ton malheur î A z A R. I A s. faint temple !

J O s A B E T.

O David I

L E C H ΠU R.

Dieu de Sion , rappelle , Rappelle en fa faveur tes antiques bontés.

La Jymphonie recommence encore , 6* Joad un mo- mène a^rès rinterrompt.

Joad.

Quelle Jérufalem nouvelle Sort du fond du défert brillante de clartés , Et porte fur le front une marque immortelle ?

Peuples de la terre , chantez. Jérufalem { h ) renaît plus charmante Se plus belle.

D'où lui viennent de tous côtés Ces ( c ) enfans qu'en fon fein elle n'a point portés î Levé Jérufalem , levé ta tête altiere. Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés. Les rois des nations , devant toi proftçrnés ,'

( a ) Captivité de Bahylone,

I) VEglife. ...

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