Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

172. CE U V R E s

��A LAUDES.

Aies di:.i nuncius , ôcc,

1_, 'oisFAu vigilant nous réveilla , Tx fcs chants redoublés femblenc chalFer la nuîc : Jcfus fe fait entendre à l'ame qui fomnicille , Et l'appelle à la vie , où ion jour nous conduit.

Quittez , dit-iî, la couche oifive , Où vous enfevelit une molle langueur : Sobres , chaftes , & purs, rceil &c l'ame attentive. Veillez, je fuis tout proche , & frappe à votre cœur.

Ouvrons donc l'œil à fa lumière , Levons vers ce Sauveur & nos mains & nos yeux. Pleurons & gc-millcns : une ardente prière Ecarte le fommeil , ëc pénètre les cieux.

O Christ , ô folcil de juflice , De nos cœurs endurcis romps l'airoupifTemcnt : Diflfipe l'ombre épaifle où les plonge lé vice , Et que ton divin jour y brille à tout moment.

Gloire à toi , Trinité profonde , Père , Fils , Ffprit Saint : qu'on t'adore toujours , Tant que l'aftre des temps éclairera le monde , Et quand les fièdcs même auront fini leur cours,

�� �� �