Page:Ramuz - Aline, 1905.djvu/235

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première. Quand Henriette la vit venir, et qu’elle vit ensuite Julien et le voile blanc de l’épouse, elle se leva de devant sa porte où elle était assise, et s’avança en serrant le poing. Mais la voiture avait déjà passé. Les autres suivirent et son bras retomba. Elle restait les mains pendantes. Le bruit des grelots, des roues et des voix alla s’affaiblissant, puis cessa tout à coup au tournant de la route ; et on ne vit plus rien qu’une petite poussière grise qui s’abattit lentement sur l’herbe courte des talus.



FIN