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SUR L’AMOUR
Ce feu sacré, brûlant, qui dévore et qui charme,
Un geste, un mot qu’on laisse échapper, une larme,
Un soupir, un regard, un sourire, un baiser,
Un rien peut l’allumer ; mais un rien peut l’éteindre.
A chaque moment il faut craindre
Qu’il ne s’éteigne, et, pour l’éterniser,
Il faut sans cesse l’attiser.