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NOTES.

Thesaurus epistolicus, tom. I, pag. 182 et 183, et ejusdem Lexicon Ægyptiaco-Latinum, pag. 83 et 189.

(65) Il y a ici une faute d’impression dans l’original anglois : il faut lire Brahm ou Brehmā, mot neutre, qui signifie le grand être, et dont le masculin est Brâhmah ou plutôt Brahmâ, le créateur ou le pouvoir créateur. Voyez ci-dessus, ma note première, page 214.

(66) Les partisans des Vêdas.

(67) Qu’on prononce aussi Chiva, Siven, Chiven, Chib, &c. Ses attributs sont décrits, avec autant d’exacthude que de magnificence, dans une prière des Brahmanes, composée originairement en sanskrit, traduite d’abord en persan par Dârâ-chékoùh, le vertueux, savant et malheureux frère de l’hypocrite et sanguinaire Aureng-Zeb, ensuite en anglois par M. Boughton Rouse, et de l’anglois en français par M. Parraud, qui a inséré ce morceau véritablement curieux à la suite du discours préliminaire placé à la tête de sa traduction du Bhaguat-Guita, publiée en 1787.

(68) Îśa ou Îśouara et Îśânî ou Îśî sont incontestablement l’Osiris et l’Isis des Egyptiens, dit ailleurs M. Jones, Hymn to Pracriti, t. VI, p. 318, des Works of sir William Jones.

(69) Cette plante, également sacrée pour les Indiens, les Tibétains, les Japonois et les Égyptiens, se nomme en sanskrit tamara, patmaleya, patmâ ou padma ; les Tibétains ont fait de ce mot pemà. On sait que la fleur du lotus s’ouvre aux premiers rayons du soleil, et se ferme quand cet astre se couche. On la peignoit ordinairement avec un enfant qui sembloit sortir de son calice, pour indiquer, sans doute, que l’eau et le soleil sont les principes de la génération. Cet enfant est désigné sous le nom de Mâni, mot qui signifie aussi un phallus et le fruit du figuier indien nommé bananier. Au reste, un enfant ou le lingam sont également bien placés dans le lotus, puisque c’est toujours le symbole de la nature fécondée par le soleil et par l’eau, par la chaleur et par l’humidité ; enfin cette plante est l’yôni, la matrice ou réceptacle de fécondité, figuré quelquefois par un triangle. Les Japonois la nomment tarate. Elle jouissoit d’une grande vénération chez les anciens