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NOTES.

(85) La huitième incarnation de la Divinité. Voyez, sur les avatars, la note 38, ci-dessus, page 234.

(86) Le troisième fils de Pandou et le favori de Crichna.

(87) صوفي Voyez ma note 2 sur ce mot dans le tome II, page 106.

(88) Ce dernier mot a beaucoup de ressemblance avec le nom de Bacchus, dont on cherche vainement l’origine et la signification dans les langues grecque et latine. On verra en outre, dans une de mes notes suivantes (pag. 277, 281), les nombreuses conformités qui existent entre Sîva et Bacchus, que les anciens regardoient eux-mêmes comme une divinité originaire de l’Inde.

(89) Sourâ, en langues sanskrite et hindoustâne, est un des noms du vin. Voyez Gilchrist’s English and Hindoostanee Dictionary, &c. ; Calcutta, 1787-1801 ; tome II, page 1 82 de l’appendix, édit. in-4.° De ce mot, sans doute, est dérivé le composé سوري مشكخصي soùry mochkhessy [taxe sur les liqueurs spiritueuses] que l’on trouve dans le Dictionary of Mohammedan laws, Bengal revenue terms, shanskrit, hindoo, and other words, &c, &c, by Rousseau ; London, 1802.

(90) Par le mont Mérou, suivant la plupart des mythologistes. Voyez ci-dessus la note 419 page 235.

(91) Mahâdêva [grand dieu] : c’est un des surnoms de SI va, la troisième personne de la Trinité indienne. Il porte, en effet, un trident nommé trisôula, pour indiquer sa puissance dans le ciel, sur la terre et dans l’enfer. Ce trident ressemble beaucoup à celui que les Égyptiens plaçoient sur le front de leur Osiris ou Soleil, le même que Sîva, Mahâdêva et Bacchus. Les Saiva ou Sivaya [les sectateurs de Siva] portent ce signe sur le front ou sur la poitrine. Voyez Viaggio aile Indie Orientait, &c, da Paolino da S. Bartolomeo, pag. 297-298, et page 340 de la traduction angloise.

(92) La grande fête de Bhavânî, qui se célèbre à la fin des pluies en jetant l’image de la déesse dans le Gange ou dans un autre fleuve sacré. Voyez Jones’s Hymn to Pracriti, tom. III, pag. 317 et suiv. de ses Works,