affaiblissaient l’ancienne religion de la patrie ; un vent de folie passait sur tout le monde romain.
La possession de la Grande Arménie fut une éternelle pomme de discorde entre Rome et l’Iran, et cette province changea plus d’une fois de mains.
Dans la plaine, la frontière passait généralement entre les deux fleuves : Carrhae rappelle la mort de Crassus, Edesse la défaite de Valérien ; Madain fut prise plusieurs fois par les Romains, notamment sous Marc-Aurèle, puis par Septime Sèvère, enfin par Julien.
Mais les limites partho-romaines sortirent parfois de Mésopotamie. Avant la bataille d’Actium, les Parthes, aidés par das républicains romaine, prirent toute la Syrie et assiégèrent Antioche ; peu après, Antoine fit en Atropatène une expédition qui eut une fin malheureuse. Trajan réussit aussi à gravir les premiers contreforts du Zagros et institua une province d’Assyrie : elle ne dura que deux ans.
L’armée avait ramené d’Asie un jeune prêtre du soleil, Heliogabale, qui pour régler harmonieusement la vie de son immense empire, dansait, tout vêtu d’or et de pierreries, autour d’une pierre sacrée. La tourbe des eunuques et des hiérodules entou-