PRÆFATIO.
xq
, wcé I irinéraira quW ^t^tP~-
riM» de UBguwloc, le mêmeC«^ II. Il pwle ■üir par oooMiOG, du concile de Nîmes, tenu «ar ünbaiii II en 10^.
- IJÜU. Noos donnons enauite, pour oantinner
k dcscriplK» Al ToyMle du même Pnpe m France, l’acte de k dédicace de rêgUse de Notre-Dame de k Charité ou de Roocerai, dana k viMe d’Angers, kile par CMixte II : on voit par cet acte quek êloienties cardinaux qu’il avoit a sa soite. LXXII. Après cela vient le journal de l’écoktre HoMon, dans lequel il a décrit, jour par jour, oeqniMpasa, rektivement aux investitures, au concile de Reims de l’année 1119, qui fat présidé par Calixte II. Noua n’avoos de Heason qM ceseifragujent, quoiqu’il partuase, par les parles de rannaliste Saxon (oj , qu’il auroit mis par écrit tous les actes du concile. Plusieurs auteurs, entre autre» l’abbé Suger et Orderic Vital, ont écrit l’histoire de ce concile : mais, à en juger par ce qui nous reste de Hesson , aucun ne l’auroit fait avec autant de soin que lui ; ce qui nous fait regretter davanUge la perte de aon manuscrit. Hesson n’étant connu que par ce fragment, on ne trouve dans les bibliographes aucun détail sur sa vie. Nous (oupçonnous que ce pourroit être le même personnage que le docteur Azon, encore plus inconnu sous ce nom, honune très-savant dam la physique, dont il est parlé dans la vie de Gosvin , abbé d’Anchin. Azon avoit prêté à Gosvin , vers le temps de ce concile, un nouveau commentaire sur Priscien, que venoit de faire paroitre un fameux grammairien.
LXXIH. Nous rétablissons ici un fragment de ia chronique de S. Pierre-le-Vif, à Sens, que nous avions retranché comme un hors-d’œuvre, lorsque nous donnions un extrait de celte chronique au tome XII, p. 279. Ce fragment concerne les terres de Pouilli et de Ricei, pour lesquelles le monastère de S. Pierre-le-Vif étoit en procès avec ceux de Moléme et de Réaumé ou Moutier-Saint-Jean. Nous le donnons moins pour l’importance du sujet, que parce qu’il renferme de» lettres du légat Conon et du Pape Calixte II. De plus , il y est parlé d’une assemblée de la noblesse de Bourgogne , qui fut tenue à Cbàtelus , assemblée dont fl n’est parlé ruÜe autre part.
LXXIV. Les gestes des évêque» de Metz , que nous avons imprimés tome XIII, p. 642, ne font aucune mention de l’évéque Théotger, qui fat élu vers l’an 1118. Nou» avons averti qu’il y avoit en cet endroit des gestes une lacune, que nous remplissons abondamment ici par un long extrait delà vie encore inédite du bienheureux Tnéotger. Comme mm ces temps-là les évêchés de Metz, Toul et Verdun, étoient sous la domination des Empereurs d Allemagne , ce» contrées éprouvèrent longtemps les horreurs du schisme, le» uns suivant le parti de» Empereurs, les autres celui de» Papes ; et chaque parti avoit ion évéque. Cette confusion dura jusqu’au moment où les catholiques, par lea eeekria* Àmanttana et S. Saturmmi literie mandueit : qui etiam concilii Nemautenm, tumo 1096 ai Vrbasto II celebrati , mentionemingeril.
ËjXXI. Semûiur dedicatio eccletia beata Dedîcatioee. Maria de Çharitafe seu de Bonceraio, in = !**« *• •*»urbe Andegavemi à Calixto II peracta, ad eontinuandam itineri* ejusdem Pontificis intra ’ **’ GaJiùu teriem : ubi videre «st qui cardinale* tune Pontificem eomitareniur.
LXXII. Subjieitur deinde commenta- GesuiaoiHiriolu
- Hessoni* tchoUuHci, qui Calixti II R«m^
getta in concilio Rememi anni 1119 circa invetiiturat descripsit. Hoc solum ex eo joo. ’ fragmentum habemus, licèt Hestonem integra concilii gesta scriptis mandasse dieat annalista Saaso apud Eccardum (a). Hlius concilii historiam multi scripsere, Sugeritu, Ordericus Yitalis, elalii ; sed nullm, ut ex ejus commentariolo intelligitur , ita diiigenter atque Hesso, cujus proinde lucubrationis jacturam non possumus non doiere. Cùm verd ex hoc tantùm fragmenta cognitus sit Hesso, nihil aliud de eo loquuntur bibliographi. Nobis aulem ipsus videtur magister Azo, eo etiam nomine minùs cognitus, peritissimus et opinarissimus illius temporis pbysicorum ( de quo in vita B. Gosvint abbatis Aquicinensis r. XIV, p. lib. I, cap. 13), qui, circa concilii Remensis 444. tempora, Gosvino commodasse narratur novum famosi cujusdam grammalici commenlarium in Priscianum.
LXXIII. Narrationem controversiæ de Conu«»er»ia villis Pauliaco et Ricliaco inler abbales «le >1111» Pau-S. Petri-Vivi Senonemis, Molismensem et ’1“*^ Reomemem Sancti Joannis, decerptam ex chro-tP’ nico S. Petri- Vivi, d nobis olim, cùm excerpta ex illo chronieo cuderemus t. XII, p. 279 , quasi parergon ex industria pratermissam , hk restituimus, non propter controversiam ipsam , sed propter insertas eidem opusculo Commis A. S. legali et Calixti II literas. Ibi quoque memoratur conventus nobilium Burgundiæ apud Castrilocum habitis anno 1116, cujus alibi menlio non occurrit.
LXXIV. De Theolgero prorsus silent gesta v ita B. Theot-Melensium episcoporum à nobis édita tomo Metenai» XIII, p. 642. Monuimus autem longam ibitPt*07. exslare lacunam , quam hk ex vila B. Theolgeri abundè supplemus. Cùm enim illo ævo Germanorum Imperatoribus subessent Metensis, Virdunensis ac Tullensis ecclesiæ, diutino schismate confliclati sunt illius provinciæ incolæ, aliis pro Imperatore slanlibus , aliis pro Romanorum Pontifice viriliter decertantibus y cuique auletn parti suus eral præpositus episcopus. Hæc perlurbalio duravil usque ad illud tempus quo , agente Alberone primicerio, qui fuit postmodum Trevirensis W mnt Annalistæ verba , ad annum 1119 :tCaüxtustPapattynodumtRemiitcirca festum S. Luca > ahi quid actum sit scire volentibus , di/peiie mmtjtveniretex scriptis cujusdam scholastui somi , prota se inttrfuisse teslatur , enuelealim omnia describentis , etc. Tomo oostro XIII , p. 730. m ij
â
