Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/97

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XClj PRÆFATIO. archiepiscopus, electus est à catholicis- Theotgerus , abbas S. Georgiiin Silva ~ nigra, sed in urbem minimè receptus. Ejut vitam xnilio el in fine mulilam, qualem eœ ms. codice S. Veorgiiapud Villingam accej^t, eommentprio pramio xllustratam prelo destinarat D. Theod. Ruinart, inter Àcla Sanctorum ordinis S. Benedicti olim edendam. Nos autem fragmentum ex ea lanlùm, id est librum H, damus, ubi de Melenri ejus ponlifkatu agitur. l)e lonAlrui tionc ra.%lri Caroitvanæ à Rege laUtlovico VI , p. 22 f. De Pflragorirensihus rpii- copin , ct< p. 221. Lil>rr II’ lorum S. Prudent ii m«tlvrri. p. 22T.’ Elo ;;iuin :xr-K )di Re.ioneii’ 4. epis» .p. 22 V B.ddn» I IX>l « H)>.m hiep. itincr.i .t]». 22 i > iu S. N»>rberti an birp Magileburg. p. 221» LX.XV. Ludovicus VI , Reœ Francorum, anno i’22 ;caslrum Carolivana vel Caroli-venaa dictum munivisse traditur in notilia quam eœ chartulario Columbensi damut, ad prolegendam nimirum Parisiensem urbem ab incursibus Normannorum, quibuscum longa gesserat bella. Castrum illud stlum ad oram Sequanœ inlerprelalur Helgaudus Piscaloria, idem forlè qwod Pinciacum. LXXVI. Sequilur notitia de Petragorirensibiu epncopis , qui donis suis primordia canonicorurn S. Aslerii adjuvere, quam nunc primùm ex veleri membrana vulgamus. Epilomen de gestis Pelragoricensium episcoporum ab anno 97(i usque ad annum 1182 edidimus lomis M el Xll ; hæc autem notitia, quæ .fcx lanlùm episcoporum seriem ab anno 991 usque ad annum 1122 sistit, anliquiorem habet auftorem S. Aslerii inquilinum. LXXVll. Narrantur ex libro miraculorum S. Prudenlii martyris , auctore Theobaldo monacho Besuensi, haud ineleganli scriptore, quædam Dei, ul vocabant, placita, Lingonis el in regione Burgundica celebrata, ad slabiliendam pacem inter Chrislicolas , et comprimenda privata bella. LXXVIll. Elogium Marbodi Redonensis episcopi scripsere monachi S. Albini Andegavensis , ad quoi ille , relictoepiscopalû, se recej /eral. Ipsum oratorum regem et Gallicainr arcem eloquenliæ pronunciant : cujus eliam operd liberalium studiorum exerrilia in urbe .Andegavensi tùne tempOris floruisse gloriantur. I.l. Nec mintts scientià clarus habebatur illis in partibus et eodem tempore Baldricu. i, ex abbale Burguliensi Dolensis episropu. i , qui itinera sua et alia de se multa srrifisit ad monachos Fiscannenses, quorum conversalionem el in hospites humanilalem summis laudibus altollit. Ibi organa , seu musicum inslrumenlum se vidisse te.itatur , fistulis ex are compaclum , miod follibus cxcitum fabrilibus suavem reddet>at melodiain , et per continuam ’diapason, et per symplwniæ sonoritateni, graves et médias et acutas voces uniebat. Organorum usum m ecclesiis non admodum frequenlalum illd ætale , nec omnibus prohalum , inde colligimus qiifkl mullis rationibus haud improbandum ilium rrvincat.t soins d’Albéron, primicier de l’église de Metz, qoi fut ensuite archevêque de Trêves, élurent pour évéque Théotger, anbé de S. George danS’ la Forét-noire ; maia fl ne fut pas reçu dans la ville. D. Thierri Ruinait, i qui copie de cette vie avoit été envoyée d’après un ms. mutilé au commencement et à la fin, l’a voit préparée pour être imprimée par.. mi les Actes des Saints de Tordre de S. Benoit, avec un bon commentaire k la téte. Nougn’en avons pr» qu’un fragment ; c’est le livra second, où il est parlé du pontificat de Théotger. LXXV. Dans une notice tirée du cartulaire <k Tabbaye de Coulomb, on rapporte que Louis-le-Gros Dt fortifier , en 1122, un lieu appelé Carolivana , pour protéger la ville de Paris contre les incursions des Normands, avec lesquels il avoit été l^ng-temps en guerre. Helgaud, qui parle aussi de heu, situé sur le bord de la Seine, dit que, dans fmologie, il signifie Pêcherie. Nous croyons k que c est aujourd’hui Poissi ; LXXVI. Nous imprimons pour la première fois une notice des évéques de Périgueux, qui, aux premiers temps de la fondation des chanoines de S. Astier, leur firent des largesses. Nous avons déjà imprimé , aux tomes XI et XII, un abr^ des gestes des évéques de Périgueux, qui s’étend depuis Tannée 976 jusqu’en 1182 ; la notice que nous dounons maintenant est d’uii auteur plus ancien, et ne traite que de sis évéques, depuis Tannée 991 Jusqu’à 1122. LXXVII. Dans le livre des miracles de S. Prudent, martyr, composé par Tbibaud, moine de Bése, qui n’écrivoit pas mal, il est parlé de quelques plaids ou assemblées qui furent tenus à l^angres et en Bourgogne, pour établir la paix et la térve de Dieu, et faire cesser les guerres privées. LXXVIII. læs moines de S. Aubin d’Angers, qui ont écrit l’éloge de Marbode , évéque de Rennes, lequel, s’étant démis de Tépiscopat, s’étoit retiré chez eux, le qualifient le premier des orateurs boulevarl de l’éloquence Françoise ; ils lui attribuent aussi la gloire d’avoir contribué à faire fleurir les études dans la ville d’Angers. I.XXX. Ex vita B. Norberti, Prcrmons-Iralensis ordinis institutoris , pauca selegimus I.XXIX. Baudri , abbé de Bourgueil et ensuite archevêque de Dol, contemporain de Marbode, n’étoit pas moins célèbre que lui, dans celte partie de la France , par sa science. Dan» sa lettre aux moines de Fècarop, dont il loue beaucoup la régularité exemplaire , et sur-tout l’hospitalité envers les étrangers, il fait la description de se» voyages, et nous apprend, entre autres choses qui 1e concernent, qu’il y avoit à Fècamp des orgue», c’est-à-dire, un instrument composé de tuyaux d’airain, qui au moyen d’un soufflet semblable à celui des ouvriers en fer, rendait des sons mélodieux , et, mêlant ensemble tes tons graves, moyens el aigus, servait à exécuter de belles symphonies. Ce qui prouve que Tusage de cet instrument , dans les église», n’étoit pa» fort commun, c’est qu’il a cru devoir répondre aux raisons de ceux qui en désapprouvoient Tusage. LXXX. Nous avons tiré très-peu de chose de la vie de S. Norbert, instituteur de Tordre de»