Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/17

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fml belhntm eottfikUu ntm Bep Frtmùm*, rum, inler 9M* médita tU*U non tçmel RaUhmagentit arckiepùcopus~~cltmi&t mriuupie Regi$ ehtriehu. Literanm tjv» maaimam parlent ccmplectibtr vokmm tpiUolanm S. Thoma Cantuarùuui* qmippe Rotrodus, fervente illùu dittidio eum Benrico Anglia Rege, omntm lapidcm numit ut archiepiscapo Rex aquts et honettis conditionOnu re~conciliaretur. Interfuit emm eolloquiù omnibus

ea de re citn mare halntît, vel lamquam metropolitanuM vet eum auctorilate legali apotttticm tedis. Pottquam verd Cantuariensis archiepiscopus neei traditut fuit, et ci necem ejus in Anglim Regem refunderd& Rotrodut nihil prœtermisil ut dominum tûum immunem ab ea code prtularet, volenlique Senonensi archiefitcopo Regem eœcommtmicationis jaculit perfqdere contlanter se

opposuit, protestâtes se dolori ejus, ex arcMepiscopi funere concepto, nolle dohrern infundere acerbiorem. Pattoralis autem selus cjus emicuit, eàm, rebellantibvs advertùi patron Hetirici filiis omnem adhibuil tollicitudinem ut minis et pertuasionibut perduellet filios ad obsequium et reverentiam patrit rrdurerrt, srriplis crdro dignis epitlolis qua habrnlur inler opera Pétri Bleseruis, ad cujus stylum, prœscrtpld mente tud recurrmdum in tjm gravi maleria censuit Rotrodus. Lilerttt ras omnes nos in unum collectas reprœtentÂvtus id prcecavcntes ne jam editarum

tnhoc volumine quidquam prœter argumenta replicrmus.

Vil. Haud parîtm quoqut ad illustrandam hisloriam Francicam conferrenl rpistoUr llenrtn II Anglim Régis, si quia veterum iis rolligendis opérant adhibuisset. Dominatum namque tuum in peroptimas regni

Franrorum protincias tamquatn Dux ormanniœ et Aquitaniœ lamquam Comes

Audegavia Turoniœ etCenomanniœ, necnon Rnlarmup pro filio seqwster, ab ostiis Sequawr ad Pyrenaos monta extcndens ttenrints, controversa cum Regè*" Francorum vel rum vicinis Principibus -jura frequentibus Ittigns vrl etiam armis propugnavit. Unde collùjere licet multit eum editis libellis et apoloijiis jus suum, anlequam ad arma confugeret, munivisse verùm libelli illi, quibus historirorum narrationibus adderetur pondus rel rébus controversis major perspicuitas siqtudem dati tunl ab eo, prorsus sunt deperditi.

!on alias itaque habemus Henrici 

lileras quàm eas paucas ab’ Andréa Chesnio inter rpistolas Régit Luilovici VU éditas vrl1 quas vulgnvit inter epistolas S. Tkomœ Cântuariensis Christianus Lupus, vel quai rx bibliolhrcarum foruiis erutas in lucem émise rr recentiorrs quidam quorum collectiones ad marginem epistola cujusqut indicamus. Ilis nd/ecimus instrumenta queedam ab hisloricis Anglis muluata de pacii et atmnliœ firderibus ab eo quandoqw sancitit eum Rege Francorum quee peni omnia cùm méeJËL.at qp» Jiotron feudabùre à* on deux TrinêfÊT, fit antre eux ptaa d’une fois l’o&ce de «édfatear. 3m lettre* mm* imprimée* «n frèfrgnade Partie, parmi oeiiea de S. ThooM de gml"411 par" que Boum, de .S. du coa&eài. CmatoAirj, pmrm que Rotrou, lémeia da ooates> Utions déplorable* qui s’étoient élevée* entré ce prékt et ma loi, mit tout eo œuvre pour les reoooqlier à des cooditiotis boooraUet pour l’un et pour l’autre. On le voit en «ffrt essuter V toute* le* aasemblée* qui eoreot heu pour cela en-deçà de la mer ou comme archevêque de Rouen, ou comme délégué du Pape. Après le meurtre de S. Thomas commp l’on travailloit en France à jeter tout l’odieux de ont attentat sur le compte du Roi d’Angleterre Rotrou prit sa défense et refusa constamment de mettre à exécution la sentence d’excommunication que l’archevêque de Sent vouloit lancer contre lui, disant qu’il v auroit de, la cruauté à ajouter au chagrin que fijii cauMit la mort funeste du prélat. Mais où le zélé de l’archevêque de Rouen se manifesta avec plus d’éclat, ce fut lorsque les enfans de Henri II levèrent l’étendard de la révolte contre leur père. Rotrou n’épargna ni insinuations ni menaces pour faire rentrer ces fils dénaturés dans les sentimens de respect et de soumission dus à l’auteur de leurs jours, dans des lettres admirables qui se trouvent parmi celles de Pierre de Blois, dont Rotrou crut devoir employer te style dans une matière aussi sérieuse, quoique le fond lui appartienne. Toutes ces lettres nous les avons recueillies, en observant de ne donner que le sommaire de celles qui sont déjà imprimées dans ce volume.

VII. Les lettres de Henri II Roi d’Angleterre seroient aussi d’un grand secours pour notre histoire, si parmi les anciens quelqu’un eût eu le soin de les recueillir. Maitre des meilleures provinces de la France, en sa qualité de Duc de Normandie et d’Aquitaine de comte d’Anjou de Touraine et du Maine, gardien pour son fils de la province de Bretagne étendant sa domination depuis les bouches de la Seine jusqu’aux Pyrénées Henri eut de fréquens démêlés avec le Roi Louis-le-Jeune et avec d’autres Princes ses voisins. Il est à présumer que dans toutes ces discussions, il y eut des négociations entamées ou des manifestes publiés avant d’en venir aux armes mais ces pièces, qui donneraient tant de poids aux récits des historiens et qui jetteroient un si grand jour sur le fond des contestations si jamais elles ont existé sont perdues pour nous. Nous ne connoissons de Henri d’autres lettres que celles en petit nombre, qui ont été conservées parmi les lettres du Roi Lodis-le- Jeune dans le recueil de Duchesne, dans celui des lettres de S. Thomas de Cantorbéry et dans d’autres collections plus récentes que nous indiquons aux marges de chacune de ces lettres. Nous y avons ajouté quelques traités de paix ou d’alliance conclus par intervalles entre lui et le Roi de France traités qu’on ne trouve que dans le*4 historiens Anglois mais, la presque totalité de ces pièces éu»nt déjà imprimée dans ce volume soit parmi les lettres de Louis-le-Jeune soit parmi celles de S. Thomas >