Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/50

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ET DE SUPERDUCTA BERTRADA A^DEGAVENSI. iIt r. xii, p. 280. ci. SS. ord. Ib-nwl. t. V 1 763. I. XII, p. 165. Tietberge pour épouser Waldrode parce que si les évêques, se trompèrent alois dans 10 jugement qu’ils portèrent, si la ’Reine fut dégradée injustement, si l’union légitime fut rompue pour faire place au concubinage au moins ce n’éteit pas une femme mariée qu’on arrachoit des côtés de son mari d’un parent, d’un noble vassal il n’y avoit pas des deux côtés violation du nœud conjugal ce n’étoit que la continuation d’un commerce concubinaire auquel on s’étoit livré sans retenue dont le résultat fiu la mort coupables, le scandale du peuple, le discrédit des évêques l’extermination et la confusion des grands de l’Etat. Au lieu qu’ici c’est l’extrême dépravation tout fait horreur, tout est marqué au coin d’une influence maligne et diabolique. Cependant le Roi, comme je l’ai dit, trouva des évêques assez complaisans pour être les ministres d’un si grand sacrilége dans la personne de Philippe évêque de Troyes de Gautier de Meaux auquel il procura l’épiscopat afin qu’il fût le coopérateur et le ministre ^e celui de Troyes dans la célébration du mariage. » l »’ Lothario Lothariï hnperatoris qui » monachui foetus ett fÙio ,• quia etsi » ièi faliax epiaœponm judkium m » Régime innocaOu ditjectio n legi» km thori dimrtùim m peUicis eôal» tata tntra régala auku prostibulum » non illa tamen vtn juncta non à » latere mri cewtupmui et milita » rapta non in ea nuptianan utrimque » sunt fœdera violata sed concubina» rite obkctationis anliqute gorge* in» explebilis intrmperanter memoriœ re» duetus dum concupiscent ur menn » taxât habetuu 1 nec $dt rex’bcare » toluUu àbi mortem regno harro» rem, epucopu calamitatem optima» libut miserabilem indixit necem et » confutionem. Hic omnid confina > omnia horrentia omma dtabolico astu » et malignitate corrupta. Invenit m» quam Rex ipu in epùcdpis quos » sibi sociaret quos tauti sacrileqii » ministres efficeret r Thiltppum Tre» censem rpiscopum et Walterium Mel» densem eut ob hoc episcopatum » dedit ut sacrationi cvjus Trecensis > esset operator hic foret cmsentaneus et » miniater. » TERTIUM fEMPORlS INTKRVALLliM A raptu Bertradae, anno 1002, ad obitum usque Reginae Bertse anno 1094. « A-n no m x c 1 1 r Philtppus lïejc » dimisit uxorent nobilissimam de qmi > habuit filium suum Ludovicutu et » accepit Bertradam qute reliqueral » Fulconem Andegaveitsium Comitem », inquit auctor chronici Sancti Pétri Yivi Senonensis. Confirma tur titre temporaria nota ex instrumenta veteri à Mabiltonio reritalo quod scriptum dicitur mense maio ipso anno <juo Philippus Itex Francorum accepit tixoreiii Rertn*am nomine uxorem Fulconis Andegavensium Comilis anno videlicet ab incarnation)* Domini mxcii. Anonymus tamen qui sœculo xin scripsit chronicon Turonense r Bertrndw rnptum refert ad annum 1093 Philippi in Francia regnanti.s 33. Yerùm qui annum assi–gnando erravit rei gesta ; diem et locum non obscure déclarant. « In vi» yilia Pentecostes, inquit in ccc~lrsia TROISIÈME ÉPOQUE Depuis V enlèvement de Bertrade l’ai 1092 jusqu’à la mort de la Reine Beru- l’an 1094. CE fut l’an 1092, au rapport du chroniqueur de Saint-Pierre-le-~ if à Sens que Philippe renvoya son épouse recommanda ble par la noblesse de son extraction qui lui avoit donné un fils nommé Louis et qu’il épousa Bertrade laquelle avoit abandonné le Comte d’Anjou. Cette date est confirmée par un acte authentique, rapporté par D. Mabillon énonçant qu’il fut fait au mois de mai f l’année même que Philippe Roi de France prit pour femme Bertrade épouse de Foulques Comte d’Anjou c’est-àdire, l’an de V incarnation 1092. Cependant l’anonyme qui au xm.« siècle composa la chronique de Tours place l’enlèvement de Bertrade à l’année 1093, qui étoit dit-il la 33. • du^règne de Philippe. Quoique cet auteur se/trompe quant à l’année il a eu soin de marquer distinctement le jour et le lieu où se fit cet enlèvement. c C’étoit la » veille de la Pentecôte dans l’église de » Saint-Jean pendant que les chanoines de