Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome16.djvu/70

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ET DE SUPERDUCTA BERTRADA ANDEGAVENSI. liv iM. p. m. T XV, p. 84. Tome XVI. î Cependant le même Hugues de Flavigni «  fait assez entendre qu’il y fut question des t évèques favorables au mariage du Roi q c contre lesquels, dit-il, l’archevêque de Lyon HuguesT" alors légat de l’église R©^ «  » maine s’éleva fortement et qu’il aujroit punis rigoureusement s’ils n’eussent eu r la précaution de se mettre à l’abri de ses ] » censures. » CISQUIÈMB ÉPOQUE, Depuis le concile cÇAutvn jusqu’à celui de Cler- J mont en Auvergne cclébré l’an 1095 par le Pape Urbain. A P R É s le concile d’Autun ou peut-être pendant sa durée Philippe envoya à Rome ( une députation composée d’évêques chargés J de défendre en présence du Pape la cause < du Roi. Ives, voulant paralyser les ressorts i qu’ils devoient mettre en œuvre écrivit » ait Pape la lettre suivante qui dans les i imprimés, est la 46.’ « Dans peu, lui dit-il, » vous verrez arriver, de la part du Roi, des » députés par la bouche desquels parlera » l’esprit de mensonge. Gagnés par l’appât » des dignités ecclésiastiques qu’ils ont dtp » obtenues ou/qu’on ieur a promises, ils » tâcheront (fentraîner hors des sentiers de » la justice le siège que vous occupez qui » est par excellence le siége de la justice. » J’ai cru devoir vous en prévenir afin » que vous ne soyez ni séduit par leurs » promesses ni effrayé par leurs menaces. » Quoi qu’ils puissent vous dire n’oubliez » pas que la hache est déjà appliquée à la » racine du mal et qu’elle produira son » effet si vous même ne relâchez l’arc » déjà tendu si vous n’arrêtez le glaive » déjà tiré. Ces députés, comptant beaucoup sur les ressources de leur petit génie » et de leurs discours apprêtés ont promis » au Roi qu’ils obtieudroient du siège apos» tolique l’impunité de son crime. Or voici » à-peu-près les moyens dont ils se serviront » ils vous diront que le Roi et son royaume se retireront de votre obéissance, si vous ne » levez l’excommunication si vous ne lui » rendez la couronne. » Ces dernières paroles ne signitient pas dans la bouche de l’évêque de Chartres, qu’en < vertu de l’excommunication le Pape eut le pouvoir d’ôter aux Souverains leurs cou- t ronues. Ce n’est pas ainsi qu’il faut les i entendre et >ious sommes bien éloijmés t T-. Yvt exàdermt pemtùt ignormuu. DejepUcopU tamm Régi* matrbmnio faventàma abtan ~t Regia IIIGlrimotato auqwd action amjiemuu ex verbu ejtudem Hugoniê Flaviniaoentù dicenti* c MulUt ht à domno Lftgdtmenn or- II > chiepiscopo tune temporu legato Bo- > manœ êccleùa correcti invectûme > mulut, nisi ip» pr&cavûsent multati > fuittent ieveritad. > OCINTUM TEMPOR1S 1NTEHVAIXUM A soluto Augustodunensi concilio usque ad Claromontanum in Arvernia anno 1095 ab Urbano Papa celebratuui. Statim put célébration Augustodunenae concilium vel eo tedente misit Romam Rex Philipptu episcopoê qui causant ejus coram Romano tPontifice agerent. Eorum verô ut fniptraretur molimina, sequentem ad l’rbanûm dédit Ivo rpùtolam, inter^editas 46 « Yen- T > turi sunt } iru/uit ad vos in proa-imo » nuncii Régis Francorvm per quorum os locuturus est Kpiritus mendax qui infatuati adeptione vel pmmissione » honorum ecclesiast^corum infatuare t moUentur sedem justitiœ contra quo» rum caUiditatem à parvitate mea ri» gilantiam vestram wlo esse prœmo» mtam et prœmunitam y quatinus rigoa rem vestrum promissions eonnn non » emolliant comminationes non e.rter» reant.. Quidquid enim dieent jam » securis ad radicem arboris posita e.it » niai autfarcum remittatis aut gladium u susvéndatls. Qui ergo venturi sunt } > confidentes in calliditale ingeniolt sui i et venustate linguœ suce prœdictis d de causis impunitatem flagitii se ima petraturoa Regi à sede apostolica » promiserunt hâc ratione e-x parte » usuri Regem cum regno ab obedien» tia vestra discessurum nisi corotwm res a tituatis nisi Regmn ab anaOiemate ab» solvatis. » Quœ ulthna verba non ita intelligenda sunt f ut^petùs Ronuinum Pontificem espét Reqcs propter inflictam e-xcommumealionis pœnatn regno e± œronâ prifare. Abnt ut credamus Ivonan aliquando in evn alntsse opinwnem