Page:Recueil des historiens des Gaules et de la France, tome13.djvu/62

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PR^EFATIO. lvj Ecclesiis, sancti Germani nimiràm et sanctse Waldetrudis potitus est ; neque hoc contentus varia Bénéficia in aliis Ecclesiis JSamurcensi videlicet, Sonegiensi, Condatensi et Melbodiensi Balduini domini sui liberalitate consecutus est. Ea fuit Comitis erga ministrum diversis in negotiorum magni momenti procurationibus benè de se meritum, munificentia gratique animi testificatio. Annus ejus emortualis perinde ac natalis incertus. Cartse Philippi Namurcensis Comitis anno 1221 subcripsisse legitur. Ad hune verb tantùm abest utperveniat quant scripsit sui temporis historia, ut etiam ultra 1 195 non progrediatur annum quo vivere desiit Balduinus V cujus vitam ad normam. Chronici describendam susceperat. Ab ipsis enim hujus nuptiis anno 11 69, vivente patre, celebratis Gilberti tum primàm certo procedit ordine narratio, cujus isagoge qussdam esse tùdentur antecedentia, in quibus perturbatè1 satis nec notatis annis, congesta reperiuntur qusecumque ad superiores pertinent annos ex Ecclesiarum, ut testatur ipsemet, archivis eruta. A Richilde Comitissa exordium ducit heec isagoge, variis in locis haudquaquam accurata, nec tamen o’mninb spernenda, ciim plures contineat genealogias, quibus ad suas conficiendas sub prselo ssspiès iteratas, usus est Balduinus de Avesnis. Quas enim Gilbertus suo tempore concluserat has earumdemfamiliarum ad setatem suam annum circiter 1160, perduxit Balduinus -.eujus summa càm sit ac Gilberti quoad primos gradus consensio futurum e re duximus alterum alteri subjicere, ut ex upriusque collatione tollatur confusio quœ in editis Balduini exemplarïbus occurrit, ubi sub una série complures familiss hic verb distinctse sigillatim reprsesentantur. tré dans le Clergé, il fut Prévôt à Mons dans les deux Eglises de SaintGermain et de Sainte- Waudra. Noncontent de ce double titre, il y joignit plusieurs prébendes dans les Eglises de Namur, de Soignies, de Condé, de Maubeuge, le tout par la libéralité du Comte de Hainaut, qui le récompensoit par-là du succès de plusieurs négociations importantes dont il l’avoit chargé. L’année de sa mort n’est pas plus connue que celle de sa naissance. Sa souscription se rencontre au bas d’une Charte de Philippe Comte de Namur, datée de l’an 1221 mais l’histoire qu’il a faite de son tems loin d’arriver à ce terme ne passe point l’an 1195, qui fut celui de la mort du Comte Baudouin V dont la vie est proprement l’ouvrage qu’il avoit entrepris d’écrire en forme de Chronique. Ce n’est qu’au mariage contracté par ce Comte en 1169 ? que l’Auteur commence d’avoir une marche suivie. Ce qui précède ne peut être regardé que comme une introduction où il a recueilli, sans beaucoup d’ordre et sans marquer les années, ce qu’il a pu trouver, comme il le dit lui-même, dans les chartriers des Eglises, concernant les tems antérieurs. Cette introduction commence à la Comtesse Richilde et manque d’exactitude en plusieurs points. Elle est cependant intéressante pour les généalogies qui s’y trouvent rassemblées elles ont servi à Baudouin d’Avesnes pour dresser les siennes qui ont été imprimées plusieurs fois. C’est ce qui nous a déterminés à employer celles-ci dans les notes, parce que le commencement est le même dans les deux Baudouin n’ayant fait que continuer jusqu’à son tems c’est-à-dire vers 1260, les généalogies des mêmes familles dont Gilbert n’avoit pu connoître que les premiers degrés. Nous avons cru qu’on nous sauroit gré de ce rapprochement, qui remédie à la confusion qu’on trouve dans les éditions de