Page:Recueil des historiens des Gaules et de la France, tome13.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Comte prétendit qu’il avoit agi avec quantumvis prodigus, solam Canoplus de prudence que s’il avoit établi nicus portionem suam absumere podes Moines, parce que, disoit-il, un test, cùm e diverso Monachos ad Chanoine quelque dissipateur qu’il mendicitatem ssepè detrudat Abbasoit, ne peut jamais consumer que sa tis velPreepositiprodigentia. Probat portion ; au lieu que dans un monastere hujusresponsi, quodCanonico saper e la prodigalité d’un Abbé ou d’un Pre- debuit, prudentiam Anonymus nosvôt réduit souvent les autres à la men- ter. Cseterùm negligentiùs hoc Chrodicité. Notre Ecrivain trouve cette ré- nico nullumfortè scriptum occurrit. ponse très- judicieuse et elle devoit Scatet enim chronolog icis erroribus, paroître telle à un Chanoine. Nous ne rarbque eventus sedi suse reponit, connoissons pas au reste de Chronique nimis eos nunc approperans nunc qui soit ,plus inexacte que la sienne retardans, ac prseterea circumstanelle fourmille de fautes contre la chro- tiis fide majoribus exornans cujus nologie presque aucun événement oscitantise nonnulla p. 678 profen’est à sa place, tantôt il les avance, rimus exempla. Atque his de causis tantôt il les recule, et les revêt de cir- scriptum illud ante Philippi Augusti constances qui leur donnent l’air de ortum, hoc est annum 1165, adhila fiction. Nous en citons quelques bendum esse neutiquam duximus. exemples à la page 678. Toutes ces

considérations nous ont déterminés à ne faire usage de son écrit que depuis la naissance de Philippe Auguste, en 1165. XLIV. Si l’injure du tems nous XLI V. Si temporum injuria disavoit enlevé le plus grand nombre des periisset maxima, quorum compo- J Chroniques qui sont parvenues jusqu’à tes sumus, pars Chronicorum quod c-nous, comme ce malheur est arrivé à nonnullis evenisse compertum est, ea quelques-unes, on les retrouveroit in Alberico reviviscerent, adeb didans Alberic, tant il est exact et litté- ligenter auctores exscribit quos ad rai à transcrire les auteurs dont il s’est conficiendum suum adhibuit. Inter servi pour composer la sienne. Ceux illos eminent ab eo frequentiàs proqu’il cite plus ordinairement, et dont ducti, quorum textus in editionibus on peut reconnoître les textes dans les quse prodierunt ipsorum, animadéditions qui en ont été données sont vertere est, Sigebertus, ejusque conSigebert et son continuateur Anselme tinuator Anselmus Gemblacensis, de Gemblours, Guillaume de Mal- Willelmus Malmesburiensis, sacramesburi, les Auteurs de la Croisade rum expeditionum Scriptores, histol’histoire des Evêques de Verdun par rise Virdunensium Episcoporum Laurent de Liège qu’il ne nomme ja- auctor Laurentius Leodiensis, cujus mais, Otton deFrisingue, Hugues de S. nunquam non reticet nomen, Otto Victor pour la succession des Papes, Frisingensis, Hugo Victorinus RoHelinand, Gui de Bazoches Chantre manorum Pontificum seriem desde l’Eglise de Châlons-sur-Marne. A cribens, Helinandus Guido de Bal’exception de ce dernier qui autant sochiis Catalaunensis Ecclesiee Canqu’on en peut juger par les citations tor quo excepto, in rebus orientaqu’il en donne, étoit plus occupé des libus, ut ex laudatis ipsius ab Alaffaires de l’Orient que de celles d’Oc- berico textibus inferre licet, magis cident, tous les autres étant connus par quàm in occidentalibus enarrandis l’impression et se trouvant par extrait occupato, cseteros cùm vulgaverit dans ce volume, il nous a suffi d’in- prselum, atque excerpta ex eis in PÎUEFATIO.

lxix

Albericus

Trium fon-

tium Monachus.