Page:Recueil général des sotties, éd. Picot, tome I.djvu/219

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VI LES DEULX GALLANS ET UNE FEMME QUI SE NOMME SANCTÉ, Farce a trois personnages. [Vers 1485 ?] Deux galants chantent gaiement et cherchent à se réjouir pour se consoler de tous les maux qui sont dans le monde, quand une femme inconnue se présente à eux. Cette femme n’est autre que Santé, qui consent à devenir la compagne des galants et leur promet de les dédommager de tous les biens qui leur manquent. L’auteur semble s’être simplement proposé de mettre sur la scène cet ancien proverbe : Qui n’a santé il n’a rien ; Qui a santé il a tout ’. I. Le Roux de Lincy cite deux fois cet adage : une fois d’après les Proverbes communs (II, p. SgS) et une fois d’après H. Estienne (I, p. 275). Gotgrave le cite également, sans en indiquer la source.