D’un jaloux importun qui m’obsède en tous lieux !
Que je le hais ! Que son amour me gêne !
Rien n’est comparable à la haine
Que je ressens pour ce jaloux,
Que l’amour violent dont je brûle pour vous.
Ingrate !
Ah, ciel !
.
Ma voix t’étonne.
Je sais les trahisons où ton cœur s’abandonne.
Si le sort trahit votre espoir,
C’est à vous qu’il faut vous en prendre ;
Pourquoi cherchez-vous à savoir
Ce qu’on ne veut pas vous apprendre ?
Ô dieux !
Me m’aimez plus, rompez, rompez des nœuds
Qui ne sauroient vous rendre heureux.
Puis-je briser la chaîne qui m’accable ?
Mon cœur par vos attraits s’est trop laissé charmer ;
Si vous ne voulez pas m’aimer,
Souffrez du moins que je vous trouve aimable.
Je veux vous adorer malgré moi, malgré vous ;