veyou, qui n’a nou pu bai divint tote li veye di Litche, à mon les riches gins. Et elle lui donnait des baises partout dans la figure, malgré que son nez courait et son menton glettait, et puis elle lui a ôté son bonniquet qui est comme une gâmette de vieille bribeuse, et elle lui donnait encore des baises sur sa tête où est-ce qu’il n’a que des petites lochettes de cheveux, des mals et des crapes. Puf, puf, puf !
Et puis elle le serrait sans doute si fort desconte son estomac que le petit commençait à houler en faisant une bouche toute carrée, et elle pleurait avec, en faisant un long wignement tout fin, et en frappant son pied à terre comme un cheval. Et ma tante s’est encore fâchée plus fort et criait :
— Si vos breyez co si laid, ji v’kipitte fou d’chal. No n’estans nin âx Lollâx èdon surmint. Ennocinne biesse, qu’as-te mésâxhe de gueuy comme on pourçai qu’on z’ahorre ?
— Awet djan, vos avez co raison, que la femme dit en ressuyant ses yeux avec son tabilier.
— Mains c’est mi èfant, parêt, binameye d’gins, tusez on pau. Et i’m’faut n’aller po des saminnes pasqui mi homme a r’pris l’ovrèche et qui l’anneye passeye nos avans à pône fait bouffe pasqui gn’aveu ine âbe, les briques ni souéve nin, et nos avans riv’nou.
— Ti l’a déjà dit, èwareye. Cours èvoye à c’t’heure.
— Qui l’bon Diu v’bénihe et voss t’homme avou, qu’elle dit la femme en partant, et