Page:René de Pont-Jest - Le Cas du docteur Plemen.djvu/215

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— Quant à nous, madame, dit-il ensuite à Jenny, du courage, ne perdons pas la tête ! Il n’y a, dans tout ceci, qu’une erreur absurde. Comptez sur moi. Je sais où trouver M. Duret.

Au même instant, la porte de la pièce s’ouvrit brusquement pour livrer passage à Pauline.

— Madame s’écria cette femme, la police est dans l’hôtel. Au moment où j’allais y entrer, j’ai reconnu M. Babou et le commissaire de police, celui qui était tout à l’heure au château.

— M. Babou, le juge d’instruction ? fit Plemen. Oui, c’est lui que cela regarde ; c’est lui alors que je vais voir le premier.

Il s’élança hors de son cabinet de travail, pour courir sonner à l’hôtel voisin.

On lui ouvrit aussitôt.

— Où sont ces messieurs ? demanda-t-il au concierge qui, la physionomie bouleversée, se tenait sur le pas de sa loge.

— Là-haut, répondit le brave homme, avec Nicolas. Quelle aventure !

Le maître d’hôtel et le concierge étaient les seuls domestiques que Mme Deblain eût en ville depuis la mort de son mari. Après avoir reçu une généreuse gratification, Pierre, le valet de chambre de Raymond, avait été congédié.

Plemen gravit rapidement l’escalier et trouva de suite celui qu’il cherchait.

Arrêté dans le fumoir qui précédait l’ancienne