Page:René de Pont-Jest - Le Cas du docteur Plemen.djvu/223

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sœur Saint-Anne, il n’y a que quelques instants, elle était parfaitement calme.

— Allons, il est encore heureux que cette pauvre amie ait affaire à un homme tel que vous ! Oh ! c’est une femme énergique et qui ne se laissera pas abattre. Encore merci, cher monsieur Crosnier ! Si vos fonctions vous le permettent, faites savoir à Mme  Deblain que ses amis ne l’abandonnent pas.

Et, après avoir serré dans ses mains brûlantes celles du directeur de la prison, le docteur Plemen en prit congé pour rejoindre bien vite Mme  Gould-Parker.

Au moment où son coupé s’arrêtait devant sa porte, il reconnut le juge d’instruction et ses auxiliaires qui sortaient de l’hôtel Deblain.

Après une perquisition sommaire dans les appartements du premier étage, perquisition qui n’avait donné aucun résultat intéressant, M. Babou s’était contenté de faire apposer les scellés sur toutes les ouvertures de ces appartements, ainsi que sur les portes et les fenêtres de la cuisine et sur celles de la salle à manger.

Il se promettait de poursuivre cette opération d’une façon plus complète après avoir interrogé Mme  Deblain, ce que la loi lui commandait de faire dans les vingt-quatre heures.

À une heure du matin, un peu rassurée sur le sort de sa sœur, Jenny prit le train-poste pour