Page:René de Pont-Jest - Le Fire-Fly.djvu/18

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ces bâtiments lascars, sont forcés de se montrer sévères et impitoyables pour les moindres fautes.

Ainsi que sur tous les navires armés de la sorte, la plus grande discipline était donc nécessaire sur le Raimbow, qui n’avait à son bord que quelques européens : le capitaine Wilson, son premier et son second lieutenants, son maître d’équipage et huit timoniers-gabiers, solides matelots anglais.

On comprend quelle active et incessante surveillance était indispensable, car, dans un moment donné, ces quelques hommes pouvaient avoir à se défendre contre tout l’équipage indien, et les révoltes n’étaient pas rares sur les navires de la Compagnie.