Page:René de Pont-Jest - Le N° 13 de la rue Marlot.djvu/60

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En reconnaissant le commissaire de police, il s’excusa de sa défiance bien légitime et lui livra passage ainsi qu’à son compagnon.

M. Meslin expliqua au concierge ce qu’il désirait, et, faisant signe à l’étranger de le suivre, il le conduisit immédiatement au second étage de la maison.

Là, il lui expliqua, sans omettre aucun détail, dans quelle situation il avait trouvé l’inconnu. Ils montèrent ensuite au troisième, où il lui fit remarquer l’empreinte sanglante plaquée sur la muraille. Ils poussèrent même jusqu’à la chambre de M. Tissot, où rien n’avait été dérangé.

La chaise était toujours de biais contre la table, sur laquelle les papiers de l’employé des postes étaient épars.

— Vous pensez que l’assassin et sa victime sont entrés dans cet appartement ? demanda William Dow au commissaire de police.

— Je n’en crois rien, au contraire, répondit M. Meslin ; mais pour en avoir la certitude, j’attends le retour de M. Tissot. Lui seul pourra me dire s’il a laissé sa chambre dans l’état où nous l’avons trouvée et s’il avait fermé sa porte avant de partir.

— Ah ! sa porte était ouverte ?