Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/387

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La misérable femme jeta un cri et s’étendit inanimée sur le parquet.


La comtesse Iwacheff était à ce point épouvantée de sa situation, qu’elle ne rougissait même pas en faisant ce honteux aveu.

Jeanne ne mentait pas en disant que Gabrielle était malade. Depuis trois jours, la fillette gardait le lit, et le docteur appelé auprès d’elle avait dit que, sans être dangereux, l’état de l’enfant exigeait les plus grands soins. Or la malheureuse, en ce moment épouvantable de sa vie, n’était plus que mère ; elle ne songeait ni au passé, ni aux crimes dont elle s’était rendue coupable ; elle ne pensait qu’à sa fille.

— Où demeurent ces individus ? demanda le juge d’instruction.