Page:René de Pont-Jest - Sang-Maudit.djvu/539

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— Vous dites ? Un affreux bossu du nom de Pierre. Sapristi ! c’est mon oncle !


sa reconnaissance ainsi que son affection, l’armait d’une énergie virile. Avec son imagination romanesque, elle remerciait le ciel de lui donner un semblable rôle à jouer. 

Elle ne considérait pas les obstacles ; elle était prête à affronter toutes les colères et tous les dangers. Elle ne voyait que le but à atteindre…

Il lui sembla d’abord que la femme du général devait être mise au courant de ce qui s’était passé. Aussi, sans perdre un instant, alla-t-elle la trouver.

Elle n’avait pas oublié de glisser dans son corsage un petit revolver, afin de se défendre en cas de besoin.