Page:Renan – Patrice, 1908.djvu/35

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fussent-elles absurdes, vous les rendrez raisonnables et charmantes. Je croirai les choses comme vous me les direz ; mais comme les dit le pape !… Ah ! ma chère, si vous saviez comme c’est laid. Figurez-vous des bouts de phrase qui finissent tous par ces mots : qu’il soit anathème ! Pauvres femmes ! que vous êtes bonnes et simples ! vous recevez des plus grossières mains les plus laides choses, et, par le prisme de beauté qui est en vous, vous en faites de délicieuses vérités. »