Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/114

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fort mauvais[1]. Tous ces pays n’avaient, à vrai dire, qu’un seul caractère commun ; c’était une crédulité sans bornes, un penchant extrême à la superstition. Les anciens cultes, sous leur transformation hellénique et romaine, gardaient beaucoup de traits de leur physionomie primitive[2]. Plusieurs de ces cultes jouissaient encore d’une vogue extrême et avaient une certaine supériorité sur les cultes gréco-romains. Aucun pays ne produisait autant de théurges, de théosophes. Apollonius de Tyane y préparait, à l’épo-

    de P. Bœtticher, et dans les Gesammelte Abhandlungen du même auteur.

  1. Les grands progrès sous ce rapport furent accomplis par Vespasien. Henzen, Inscr. lat., no 6913 ; Perrot, De Gal. prov. rom, p. 102.
  2. Pour Iconium, voir Corpus inscr. gr., no 3993, et les notes de Cavedoni. Pour la Lydie et la Phrygie, voir Le Bas, Inscr., III, nos 600 a, 604, 655, 667, 668, 669, 675, 678, 680, 685, 688, 699, 699 a, 700, et les notes de Waddington ; Wagener, Inscr. d’As. Min., p. 3 et suiv. Pour Laodicée sur le Lycus, Waddington, Voy. en As. Min. au point de vue numismatique, p. 26 et suiv. Pour Aphrodisias et Sébastopolis, ibid., p. 43 et suiv., 54-55. Pour Mylasa, Le Bas, III, nos 340 et suiv. Pour le culte des Solymes, Corpus inscr. gr., no 4366 k et q ; Waddington, sur le no 1202 de Le Bas (III). Pour la Lycie, Corpus, nos 4303 i et k ; Le Bas, III, 1229. Pour la Pisidie, Waddington, sur les nos 1209, 1210 de Le Bas (III) ; Voy. numismatique, p. 99, 105-107, 140-141. Les deux Comanes et Pessinonte gardaient toute leur organisation sacerdotale.