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vinces, et presque toujours leur donnèrent raison dans les démêlés qu’ils eurent avec les gens du pays[1].
Embarqués à Néa-Paphos, les trois missionnaires naviguèrent vers l’embouchure du Cestrus, en Pamphylie, et, remontant le fleuve sur un espace de deux ou trois lieues[2], arrivèrent à la hauteur de Perge, grande et florissante ville[3], centre d’un ancien culte de Diane, presque aussi renommé que celui d’Éphèse[4]. Ce culte avait de grandes analogies avec celui de Paphos[5], et il n’est pas impossible que les relations des deux villes, établissant entre elles une ligne de navigation ordinaire, aient déterminé l’iti-
- ↑ Pièces alléguées par Josèphe, Ant., XIV, x, 11 et suiv. ; XVI, vi, 2 (bien suspect), 4, 6, 7, et qui ont ici leur force probante, indépendamment de leur authenticité ; Cic., Pro Flacco, 28 ; Philon, Leg. ad Caium, §36, 40 ; Act., ii, 9-10 ; I Petri, i, 1.
- ↑ Strabon, XIV, iv, 2 ; Pomp. Mela, I, 14 ; Texier, Asie Min., p. 709 ; de Tchihatchef, Asie Min., 1re partie, p. 106-107.
- ↑ Il en reste de belles ruines. Voir Ritter, Erdkunde, XIX, p. 585 et suiv. ; Texier, op. cit., p. 710 et suiv. ; Descr., III, p. 211 et suiv., et Arch. byz., p. 31 et suiv.
- ↑ Scylax, Péripl., 100 ; Strabon, l. c. ; Callimaque, Hymne à Artémis, v. 187 ; Cicéron, In Verr., II, i, 20 ; Waddington, Voy. en Asie Mineure au point de vue numismatique, p. 92 et suiv., 142 ; Corp. inscr. gr., no 4342 ; Le Bas, Inscr., iii, 1373.
- ↑ Waddington, l. c. ; et Mél. de num. et de phil., p. 57.