Page:Renan - Histoire des origines du christianisme - 3 Saint Paul, Levy, 1869.djvu/139

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en la main du roi galate Amyntas. Ce personnage, après la bataille de Philippes et la mort de Déjotare, reçut d’Antoine la Pisidie[1], puis la Galatie, avec une partie de la Lycaonie et de la Pamphylie[2]. Il fut confirmé par Auguste dans cette possession[3]. À la fin de son règne (25 ans avant J.-C.), Amyntas, outre la Galatie proprement dite, possédait la Lycaonie et l’Isaurie, jusqu’à Derbé inclusivement, le sud-est et l’est de la Phrygie, avec les villes d’Antioche et d’Apollonie, la Pisidie et la Cilicie Trachée[4]. Tous ces pays, à sa mort, formèrent une seule province romaine[5], à l’exception de la Cilicie Trachée[6] et des villes pamphyliennes[7]. La province qui portait le nom de Galatie dans la nomenclature officielle, au moins sous les premiers césars, comprenait donc certainement : 1o la Galatie proprement dite, 2o la Lycaonie[8], 3o la Pisidie[9], 4o l’Isau-

  1. Appien, Bell. civ., V, 75.
  2. Dion Cassius, XLIX, 32.
  3. Dion Cassius, LI, 2.
  4. Strabon, XII, v, 4 ; vi, 1, 3, 4 ; vii, 3 ; XIV, v, 6.
  5. Strabon, XII, v, 1 ; vi, 5 ; vii, 3 ; XVII, iii, 25 ; Dion Cassius, LIII, 26.
  6. Strabon, XIV, v, 6.
  7. Dion Cassius, LIII, 26.
  8. Dion Cassius, LIII, 26 ; Cf. Pline, H. N., V, 25, 42.
  9. Strabon, XII, vi, 5. Cf. Mommsen, Res gestæ divi Aug., p. vii.